zelda jeffersonclaim to be a king, perish on a battlefield
nom complet ◦
zelda prudence jefferson. un prénom qui avait fait rêver à la jeune femme un avenir radieux où elle aurait été connu et choyée de tous. un prénom qui lui avait permis d’espérer et d’envisager un avenir loin de cette petite ville, perdue au milieu de nulle part. après tout, quand le destin vous avait nommé jefferson dans une bourgade de virginie,
sweet virginia, l’espoir d’être unique s’envolait comme les rêves au gré du vent.
âge, date et lieu de naissance ◦ vingt-neuf ans. elle est née un premier octobre, durant l’année 1989 et a vécu la plupart de sa vie à holly springs.
origines et nationalité ◦ américaine.si des origines amérindiennes viennent à apparaître pour les curieux retraçant l’arbre généalogique de la famille, jamais ce détail ne fut ouvertement partagé. qu’importe, si cela n’apportait rien à leurs familles.
activité et situation financière ◦ endettée. zelda travaille en tant que serveuse dans un drive dans l’espoir d’effacer ses dettes contractées pour payer ses études d’art et ses rêves écrasés par le bitumes new yorkais. dessinatrice ratée.
statut civil ◦ célibataire, en relation exclusive avec des tasses de cafés. voilà ce qu’elle aime racontée, un sourire au visage, alors que l’on tente de l’aborder.
elle ne veut pas d’un énième jugement dans sa vie situation familiale ◦ ainée d’une fratrie de quatre, ses parents ne lui adressent plus la parole et elle peine à garder contact avec ses cadets depuis son retour, deux ans auparavant
traits de caractère ◦ rêveuse ; sarcastique ; créative ; têtue ; indépendante ; protectrice ; curieuse ; rancunière ; menteuse ; protectrice ; critique ; loyale ; rassurante ; se monte positive ; terrifiée ; spontanée ; secrète ; flegmatique ; superstitieuse ; amusante
groupe ◦ local freak.
the trees can hear you if you talk to them2018. Le souffle du vent semblait mourir entre les branches d’arbres, rejetant la lumière du soleil pour ne laisser qu’un monde extraordinaire pour le regard humain : valsant entre différentes couleurs, changeante comme la nature l’avait toujours été. La brune avançait, un carnet de croquis sous le bras tout en ayant conscience que jamais, ô grand jamais, elle ne s’installerait sous un arbre pour dessiner, qu’importe l’heure et le soleil au zénith. Adolescente, Zelda le faisait. Elle arrivait en courant avec ses amis, riait aux éclats en se jetant au sol avant de se mettre au travail, sirotant une bière et réagissant aux discussions de ceux qu’elle avait connu depuis le berceau. Dans les bois, loin des maisons, les adolescents étaient à l’abris du regard des adultes et de leurs morales fermées. La journée, le bois semblait les tolérer, les accepter … L’adulte se demanda s’il s’agissait là d’un leurre pour mieux les dévorer, les arracher à la vie. Du bout des doigts, Zelda caressa une vieille écorce d’un arbre certainement centenaire. Un arbre qu’elle avait connu enfant : elle n’avait jamais voulu croire aux racontards de sa grand-mère, ces racontards qui s’apparentaient aux contes de fées. La forêt était vivante, dangereuse, malsaine … Zelda n’y aurait jamais cru. Jamais. Si elle n’avait pas été avalé par la forêt bien des années auparavant.
Elle marchait comme elle le faisait aujourd’hui, mais accompagnée de ses amis. Recréant un univers fantastique, profitant de ce paysage si lourd, si étrange et si pesant pour continuer leurs aventures rolesques dans un autre environnement. Plus grand. Plus resplendissant. Ce qui avait commencé l’après midi continua le soir. Cela ne devait être qu’une petite quête … La gifle de sa mère, le lendemain, aux aurores, quand les adolescents sortirent des bois, lui brulait encore la joue.
Ils avaient disparu une nuit entière. Ce qui n’aurait dû durer que quelques heures s’étaient éternisées. Aujourd’hui, Zelda n’oserait jamais rester en ces lieux alors que le soleil se couche. Elle était terrifiée et respectait ses lieux plus que de raisons. Des bruissements de feuilles lui firent tourner la tête un instant. Il y aurait eu des fées que cela ne l’aurait guère étonné. Mais au lieu de croiser le regard d’un être fantastique, ce fut celui d’un cerf qu’elle découvrit … Là, au loin, entre les troncs d’arbres tordus, le roi de la forêt la dévisageait. Etait-ce le hasard ? Ou bien le hasard des rencontres ? Toujours il était que Zelda se repartie sur ses pas : elle ne voulait pas prendre le risque de défier le bois.
Qui sait ? Peut-être se ferait-elle avaler ?
meanwhile a man was falling from space2016. Madame Smith était une femme qui aimait se pavaner : installé depuis des générations, sa famille était l’une des plus vieille de Holly Springs. L’une des pionnières, si elle osait aller jusqu’à là. Alors la famille Jefferson ? Bien entendu qu’elle les connaissait. Ancrée dans la ville depuis plusieurs générations maintenant, Madame Smith avait côtoyé durant ses jeunes années celle qui était devenu la grand-mère Jefferson aujourd’hui. Alors la petite Zelda ? Elle l’avait vu grandir comme sa propre petite fille. Ce fut pour cette raison qu’elle ne fut pas surprise de la voir sortir de la maison familiale en se frottant prestement les joues, la tête droite. Près de neuf ans que l’ainée Jefferson avait quitté le navire … Elle ne pensait tout de même pas que ses parents allaient l’accueillir à bras ouvert ?
Pourtant, enfant, Zelda était adorable. Tous les dimanches, elle suivait sa famille à l’église, s’occupait de ses frères et sœurs. Une petite qui aimait raconter des histoires, dessiner, fascinée par les contes de fées et le surnaturel … Une imagination débordante qui pouvait l’emmener si loin dans ses jeux. Une petite fille qui disait à qui voulait l’entendre qu’elle deviendrait un jour une grande artiste. La famille Jefferson allait si bien : des parents aimants, des enfants polis, si doux, si obéissants … Mais parfois, le quotidien a la texture de chaine froide glissant sur la peau, resserrant son étreinte au fil des années au point d’étouffer les âmes innocentes aux envies de libertés. Des envies qui s’exprimèrent en se tournant vers des nouvelles choses : le dessin n’avait jamais été une période mais le désir évoluait. Les comics, les bandes dessinés, les univers graphiques étaient devenus siens. Fuyant dans la forêt avec ses amis en journée, ils imaginaient leurs propres héros vivant milles et unes aventures. La forêt inspirait et soufflait des vents de libertés, camouflant habilement le rejet et les disputes naissantes, dérobant l’enfant aux siens doucement mais surement. Madame Smith se souvenait avoir dit à Zelda qu’elle ne devrait pas se rendre dans les bois. Mais le visage fier de l’adolescente l’avait toujours rejeté.
La sotte.
Les parents Jefferson riaient avec tendresse de la passion de leur fille. L’amour laissa place aux cris et aux larmes, aux affrontements et au refus. Zelda n’avait pas sa place dans les grandes villes. Aller à l’université n’était pas une option non plus, surtout pas une d’art. Fuyant le conflit dans les bois, jouant des scénarios avec ses amis, narrant des aventures, la forêt manqua de les engloutir. Etait-ce la peur qui la poussa à s’éloigner définitivement de Holly Springs ? Madame Smith l’ignorait. Peut-être était-elle juste top butée pour prendre un non pour une réponse ?
Zelda s’isola petit à petit de ses amis avant de disparaitre la semaine qui suivit la remise des diplômes. Ses parents ne la cherchèrent pas. La nouvelle tomba quelque temps plus tard pour les plus curieux : la brunette avait été admise dans une école d’art et avait volé de l’argent à ses parents pour partir, après avoir fait réaliser un prêt exorbitant à la banque pour payer ses études. Pour les Jefferson, Zelda n’existait plus. Ce qui arriva les neuf années qui suivirent furent simplement des racontards, des on dit, des petites rumeurs dont Madame Smith aimait se repaitre. On dit que Zelda put terminer ses études au prix d’une grosse dette. Ses rêves d’artistes tombèrent à l’eau en même temps que les nombreux refus qu’elle essuya : comics, bandes dessinés, expositions … Elle insista encore et encore, arrivait parfois à publier un dessin, à vendre quelque chose. Mais au final, Zelda était revenue, à vingt-sept ans, la queue entre les jambes, demander l’asile à une famille qui lui refusa.
Madame Smith se gratta le menton poilu. Elle trouverait du travail, ici, à Holly Springs. Elle appartenait à cette terre, à ce bois : on ne pouvait échapper à son destin, c’était écrit qu’elle reviendrait. Comme tous les enfants de Holly Springs. En attendant … elle aurait à travailler pour rembourse une erreur de jeunesse.
honey, i'm not your honey piepseudo/prénom ◦ OFA.
âge, pays ◦ 24.
avatar ◦ emilia clarke
commentaire(s) ◦ the raven cycle
smiley préféré ◦
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(m/f) meilleur(e) ami(e) du lycée // Vous étiez toujours fourré ensemble. A rire, à rêver, à vouloir s'évader, à vous aventurer dans les bois, à jouer à vos jeux de rôles ... Vous connaissiez vos rêves mutuels, vous vous souteniez. Pourtant, Zelda ne t'avait pas prévenu de son prêt ni de son départ. Rien. Alors quand neuf ans plus tard, elle revint, pour te demander de dormir sur ton canapé, ce fut un choc. Le choc est toujours là, deux ans plus tard.
(m/f) type de lien // Nous vous proposons de rédiger ici une courte description de liens que vous pourriez potentiellement chercher afin de les présenter aux membres qui viendront vous souhaiter la bienvenue et ainsi optimiser la création de lien. Si vous n'en avez pas besoin, supprimer cette partie.